Quel parcours a eu votre court métrage depuis son prix au Festival de Cannes l’année dernière ?
Timecode m’a beaucoup occupé et m’occupe encore. Depuis la première projection au Festival de Cannes, il a été présenté dans des centaines de festivals et a remporté plus de 70 prix internationaux. Il a été nommé aux Oscars en février dernier. La réception des spectateurs dans le monde entier a été impressionnante.
Quel est votre meilleur souvenir du Festival de Cannes?
Il y a beaucoup de moments dont je me souviendrai pour toujours. Mais le plus étonnant était la projection officielle. C’était la première fois que le film était diffusé devant un public et la réaction des personnes assises dans le Théâtre Lumière était à la fois incroyable et inattendue. Non seulement pour moi, mais pour toute l’équipe de Timecode qui assistait à la projection, c’était l’apogée du festival, au-delà même de la cérémonie de remise des prix.
Quel conseil donneriez-vous aux réalisateurs en compétition de cette année?
Être sélectionné est déjà un triomphe, alors essayez de profiter de tout. Si jamais un autre de mes courts métrages était sélectionné, j’essaierais de partager davantage mon expérience avec les autres réalisateurs pendant le festival. Contrairement aux réalisateurs de longs métrages, les réalisateurs de courts métrages sont tous présents au même moment pendant le festival. Mais il n’y a que quelques réunions où cela peut se produire, alors ne soyez pas timide et discutez avec ces collègues lorsque vous en avez l’opportunité. Ils ressentent la même chose que vous.
Avez-vous de nouveaux projets?
J’écris un long métrage avec Pere Altimira, le co-scénariste de Timecode. J’ai aussi d’autres projets en cours, un petit court métrage très personnel, et la restauration de courts métrages que j’ai réalisés dans les années 90 et que je pensais perdus, mais dont nous avons retrouvé les négatifs récemment par chance.