CARAVAN

Synopsis

Ester (40 ans) est une mère célibataire qui ne rêve que d’une chose : passer deux semaines de vacances avec de vieux amis en Italie sans son fils handicapé mental David (12 ans). Mais les choses prennent une autre tournure. Elle n’a pas d’autre choix que d’emmener son fils avec elle. Les amis italiens d’Ester font de leur mieux, mais il leur est difficile de faire face au comportement imprévisible de David. Ils décident qu’il vaut mieux qu’Ester et son fils passent le reste des vacances dans une caravane garée dans le jardin.
Pour Ester, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La dernière chose qu’elle voulait était de passer des vacances pour une fois dans sa vie sans se sentir comme un fardeau pour ses amis. Le soir venu, elle met la caravane en route et s’en va. Elle ne sait pas où elle va ni combien de temps ils y resteront. Au cours de leur voyage transformateur à travers l’Italie, Ester se rend compte qu’elle peut être plus que la mère d’un fils handicapé et qu’ils peuvent tous deux vivre différemment.

Note d'intention

Le thème de la Caravane est pour moi tout à fait personnel. Mon fils est né avec le syndrome de Down et est devenu progressivement en outre autiste lui aussi. L’histoire du film n’est pas personnelle. Ce qui l’est, en revanche, c’est le désir de s’échapper et l’envie de se rebeller contre le rôle prédéterminé de mère d’un enfant handicapé. Mon choix de genre reflète cette rébellion – car je crois qu’un road movie est la meilleure expression du désir agressif de vivre d’Ester.
Ester, le personnage principal, est à la recherche d’une nouvelle voie dans la vie. Sa quête n’est pas le tâtonnement aveugle d’une adolescente, mais le parcours existentiel, réel et profondément ressenti, d’une femme adulte et d’une mère. Malgré la lourdeur du sujet, il est essentiel pour moi que le film soit porteur d’espoir. Plein de légèreté et d’humour.